Halloween, c’est bien gentil, mais pour tout vous dire, cette fête ne s’est pas encore réellement imprimée dans mes habitudes. L’année dernière, ce soir-là, pour la première fois de ma vie, mon petit voisin est venu sonner à ma porte. En lui ouvrant, me retrouvant face à un petit monstre, j’ai crié de frayeur – et lui ai du coup fait peur ! Ben oui, Halloween, j’avais zappé, et me voyais bien gênée de ne pas enfler le sac-araignée de mon visiteur avec quelques sucreries consciencieusement mises de côté (il ne me restait que quelques vieux bonbons tout collés contre le mal de gorge…). Quelle honte ! J’ai conclu un marché : poches vides de monstre contre estomac plein de petit garçon d’ici la fin de la semaine. C’est que pour éviter les assauts de l’enfer, il faut se la jouer malin.
Cet incident sera le dernier - Promis, juré, si je mens, je vais en…
Cette année, Messieurs-dames du Pays des horreurs, je vous ai concocté de merveilleuses friandises à base de guimauve végétale. Sauf que… le petit garçon a déménagé, et, reprenons les bonnes vieilles habitudes, aucun enfant n’est venu frapper à ma porte. Halloween serait-elle mon vendredi 13 ? Pas si sûre après tout : les bonbons guimauviens, qui va les manger ?
Miam miam… Sans autre commentaire…
Et voilà que dès le lendemain, je vous appâte avec ces sucreries diaboliques, et vous laisse ainsi en plan, pour ne vous dévoiler leurs secrets que – attendez, je compte – une trentaine d’heures plus tard ! Halloween et ses rituels envoûtés m’auraient-ils transformée en vilaine végé-culino-bloggueuse, qui se joue cruellement de l’appétit de ses innocents lecteurs et lectrices. Non rassurez-vous, ce n’était pas intentionnel, et pour m’excuser je vous transmets en un coup-post mes deux recettes. Vous verrez, leur préparation est loin d’être compliquée ; le plus fastidieux reste peut-être la réalisation au préalable de la crème de guimauve (on peut s’en procurer ici, si on est patient). Si ça peut vous mettre du baume au cœur, leur succès lui, est garanti.
L’idéal est d’entreprendre cette recette tandis que la crème de guimauve est encore en train de refroidir. Ces sucreries sont tendres et fondantes.
Chocolat blanc végétal à 50%Préparation
Si le chocolat blanc est refroidi et donc compact, mettez-le dans une tasse et ramollissez-le quelques minutes au bain-marie (sans attendre qu’il ne redevienne liquide…) de manière à pouvoir le retravailler. Posez sur une assiette une couche de crème de guimauve, une couche de chocolat blanc, et formez un boudin grossièrement : les deux couches vont alors se mêler. Découpez en tranches pour moulez des billes, par exemple. Laissez refroidir au frigo, afin de les durcir.
Guimauve poudrée de cajou piquante
Quand la douce noix de cajou se frotte au piquant du gingembre, la guimauve décide de se cacher… Pour les petits mais surtout les grands monstres, au palais plus fréquemment formé à la force et amertume du gingembre.
Cette fois, il est conseillé d’utiliser de la crème de guimauve refroidie et donc un peu plus épaisse (par exemple le lendemain de sa préparation) ou carrément des guimauves.
Ingrédients
Crème de guimauve végétale
Noix de cajou
Gingembre confit
Préparation
Hachez le morceau de gingembre confit. Réduisez les noix de cajou en poudre. Mélangez ces deux ingrédients.
Roulez des cuillérées de crème de guimauve (ou les guimauves) dans cette drôle de chapelure.
Gingembre confit
Préparation
Hachez le morceau de gingembre confit. Réduisez les noix de cajou en poudre. Mélangez ces deux ingrédients.
Roulez des cuillérées de crème de guimauve (ou les guimauves) dans cette drôle de chapelure.
2 commentaires:
Trop amusante ton histoire Virginie, j'ai l'impression de visionner la scène !!!!
cajou/ gingembre, j'adore. Ici les petits brittons sont assez nombreux pour qu'on fête halloween dans les écoles primaires à grands renforts de bonbons.
Enregistrer un commentaire