lundi 24 avril 2006

Rappel : La SMAL 2006, c’est maintenant ou jamais !

"Nous devons toujours prendre parti : la neutralité aide l'oppresseur, jamais la victime." (Elie Wiesel)
Je vous ai annoncé, il y a trois semaines, dans un post, la tenue de la prochaine SEMAINE MONDIALE pour la LIBERATION des ANIMAUX de LABORATOIRE. Eh bien, elle a débuté depuis samedi dernier. Je ne peux que vous inviter à vous rendre sur la web-plateforme d'International Campaigns, son organisateur, pour y récolter des informations sur la vivisection et les actions programmées dans les villes francophones. En voici un échantillon :
Dans les laboratoires publics et privés, 24 heures sur 24 :
1 animal meurt torturé toutes les 12 secondes en France
1 animal meurt torturé toutes les 3 secondes en Europe
25 animaux (minimum) meurent torturés chaque seconde dans le monde.


Vivisection et expérimentation sur les animaux - Définitions
Ces pratiques consistent à se servir de toutes les espèces d'animaux imaginables (dont la liste non exhaustive remplirait inutilement plusieurs pages de ce manifeste) en les soumettant aux pires tortures expérimentales pour des travaux de recherche dans les domaines les plus variés: chimie (tests de produits cosmétiques et d’entretien, de substances aussi diverses que nocives,…), pharmacie (médicaments,…), médecine (physiologie, pathologie, parasitologie, chirurgie, traumatologie, maladies transmissibles à l’homme,…), génétique, défense [tests d’armes classiques et N.B.C. (Nucléaires, Biologiques et Chimiques)] et également pour l’enseignement des «sciences de la vie»…
Rappelons en outre que le terme «vivisection» («découper le vivant») ne concerne qu’une petite partie de l’expérimentation sur les animaux, les tests en tout genre et répétitifs à l’infini étant les plus gros consommateurs d’animaux réduits à l’état de «matériel biologique», et ce malgré la politique des 3R (Réduire le nombre d’animaux utilisés, Remplacer l’expérimentation sur les animaux par des méthodes substitutives et Raffiner l’expérimentation en réduisant au minimum les traumatismes et la douleur).
Quant à la directive européenne 86/609 de 1986, elle a sa propre définition de l'expérimentation sur les animaux, à savoir: «toute utilisation d’un animal à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques susceptible de causer à cet animal des douleurs, des souffrances, de l’angoisse…». Ne sont donc pas prises en compte les «méthodes les moins douloureuses acceptées par la pratique moderne (méthodes dites humaines) pour le sacrifice et le marquage des animaux». Sic! [...]
Au niveau mondial, le massacre est estimé à, au minimum, plusieurs centaines de millions (voire un milliard) d'animaux sacrifiés par an. En France, toujours d’après les derniers chiffres officiels disponibles (c'est-à-dire datant de plusieurs années !), quelque 90% des «animaux de laboratoire» (soit plus de 2 millions d’individus) sont des rongeurs (souris, rats, cochons d’Inde,…). Les lapins, poissons, cochons et ovins (plusieurs dizaines de milliers) ainsi que les primates (quelques milliers) et autres espèces arrivent officiellement loin derrière tandis que les chats, chiens et chevaux ne représenteraient plus qu'une infime partie des animaux expérimentés.
D’autre part, si certaines expériences parviennent à être "abandonnées", d’autres, plus modernes, "prennent la relève", notamment pour sacrifier des rongeurs (de plus en plus transgéniques) toujours plus nombreux dans le cadre de la recherche fondamentale et de (re)tests en tout genre de molécules et substances chimiques.

Qui terrorise et martyrise les animaux ?
En France, plus de 1000 laboratoires (publics et privés) expérimentent sur les animaux. Un record en Europe.Les laboratoires publics restent les plus gros consommateurs d’«animaux de laboratoire», notamment d’animaux transgéniques. Ainsi, l’Institut Pasteur (Paris) possède son propre élevage de souris pour reproduire et sélectionner chaque année 100 000 souris pour obtenir 30 lignées génétiquement modifiées mise à la disposition de plus de 1000 chercheurs…
Quant aux laboratoires privés (pharmaceutiques notamment), certains se vantent de contribuer à la «diminution» du nombre d’animaux utilisés… La réalité est cependant bien plus cynique puisqu’en fait ils délocalisent tout simplement leur recherche à l’étranger ou la soustraitent à des sociétés spécialisées dans l’expérimentation sur les animaux telles que la société britannique Huntingdon Life Sciences (HLS)! Pour connaître la liste des clients notamment français de HLS, suivez ce lien.
Tout ce petit monde fait travailler toute une chaîne de professionnels et de collaborateurs de la torture animale: les élevages spécialisés dans la fourniture d’animaux sélectionnés et «prêts à l’emploi», les pourvoyeurs au cœur de tous les trafics qui s’enrichissent sur la misère animale ainsi que les fournisseurs d’équipements, de matériel et d’installations en tout genre pour les laboratoires. Sans oublier les techniciens de laboratoire chargés de veiller à leur manière sur les animaux emprisonnés dans les animaleries et qui finiront entre les mains d’expérimentateurs-chercheurs qui exercent sous couvert d’une licence…
Documents texte et photo : International Campaigns
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne peux même pas lire ton article tellement ça me retourne.